La Rotonde
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Hugo Dalphond

Hugo Dalphond interroge la synergie des corps, de l’espace et de la lumière en élaborant des dispositifs scénographiques initiateurs de rencontres. C’est principalement en faisant cohabiter les spectateurs et les performeurs au sein d’un même lieu et en modulant leur perception de l’espace qu’il fonde des expériences sensorielles alternatives. C’est alors l’occasion de s’engager dans différentes qualités de co-présence et de prendre ainsi conscience de notre rapport à l’autre.

De plus, en parallèle, il collabore en tant qu’éclairagiste et scénographe sur différents projets en théâtre, en danse, en musique et en cirque.

Benoit Larivière

En 2009, après 15 ans en informatique, un choix s’impose, continuer dans le même domaine après une mise-à-pied massive, ou vivre sa passion quotidiennement par son métier. Benoit choisi le chemin de la passion et s’inscrit dans une formation de technicien de scène. À travers les projets, petits et gros comme le festival États d’urgence de l’Atsa, des spectacles de danse au Studio 303, Osheaga, les montgolfières de St-Jean-sur Richelieu et Gatineau, des spectacles au centre Bell, Benoit trouve sa voie dans la conception d’éclairage.

Il débute sa carrière d’éclairagiste sur des pièces de théâtre pour enfants à Lachine avec Multisens, avec des moyens très limité. Benoit réussit à impressionner parents et enfants en créant des univers tous différents et magiques pour les 8 spectacles annuels de cet organisme. Viens ensuite la rencontre avec une troupe de théâtre du plateau très talentueuse, Les Exclamateurs. Fruit du hasard, la rencontre avec le premier metteur en scène sera le point de départ d’une belle aventure.

Les collaborations ont doublé chaque année et en 2014, Benoit est l’éclairagiste de 4 de leurs 7 productions, et déjà 4 autres pièces sont prévues pour 2015. La même année marque le départ d’une autre expérience très enrichissante, la conception des éclairages des soirées Passerelles 840, chorégraphiées par des étudiants et diplomés du département de danse de l’UQAM. Viens par la suite des collaborations de conception d’éclairage pour des tournages de démo et spectacles multi-média avec plusieurs chorégraphes rencontrés lors des soirées passerelles.

2014 est aussi le début d’une relation avec la compagnie de danse Tentacle Tribe. La création d’une version allongée d’un de leurs spectacles est réalisée dans le cadre d’une résidence à Circuit-Est et partira en tournée dont à la 5e Salle de la place des arts, à Calgary et à Oslo.

Helen Simard

Helen Simard est chorégraphe, répétitrice, dramaturge en danse et co-directrice artistique de WAFD. Originaire de Kingston en Ontario, elle vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal depuis plus de 20 ans. Son expérience en b-girling et en danse contemporaine nourrit une approche du mouvement caractérisée par son dépouillement et sa grande physicalité. C’est cependant son obsession pour la déconstruction du temps et de l’espace qui rend sa démarche chorégraphique unique. Utilisant la répétition, des motifs complexes et des techniques de surcharge sensorielle, Simard crée des performances hypnotiques et oniriques qui brouillent les frontières entre les espaces conscients et subconscients. Étant bilingue (anglais et français), elle est fascinée par l’entre-deux, ainsi que par les pratiques de traduction et les malentendus. Ses œuvres passées telles que No Fun (2014), Idiot (2017), Requiem Pop (2019), Papillon (2020) et Dans les bras de Morphée (2024) sont joyeusement chaotiques et complexes dans leur simplicité, marchant sur une fine ligne entre le réel et l’imaginaire. Simard détient un baccalauréat en danse contemporaine (Université Concordia, 2000) et une maîtrise en danse (Université du Québec à Montréal, 2014).

Katia Makdissi-Warren

Compositrice innovatrice, la Libano-Québécoise Katia Makdissi-Warren se fait remarquer sur la scène nationale et internationale par son style unique où se rencontrent les musiques du Moyen-Orient, de l’Occident et des cultures autochtones. Elle a étudié la composition à Québec et à Hambourg, puis les musiques arabe et syriaque à Beyrouth, auprès d’Ennio Morricone, Franco Donatoni, Manfred Stahnke, P. Louis Hage et Michel Longtin. Elle est lauréate du prix Betty Webster (2022) remis par Orchestres Canada pour célébrer ses contributions de longue date à la diversité, l’équité et l’inclusion dans la communauté musicale, et remporte le prix de Compositrice de l’année (2024) décerné par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Avec son ensemble Oktoécho, qu’elle a fondé en 2001, elle a gagné plusieurs prix au Québec, au Canada et aux États-Unis. En 2019-2020, Katia est la compositrice à l’honneur de la série Hommage de la Société de musique contemporaine du Québec. Ses œuvres sont interprétées par divers artistes et orchestres au Canada et à l’international, tels que les Orchestres symphoniques de Montréal, Vancouver, Kamloops, ainsi que par les Orchestres nationaux de Beyrouth et de Bretagne. Elle a signé de nombreuses trames sonores pour le théâtre, le cinéma et des installations, dont celle de l’exposition permanente du Burj Khalifa de Dubaï.

Michelle Seto

La violoniste Michelle Seto est membre de l’Orchestre de chambre de Québec, Les Violons du Roy, depuis 1992. Elle s’est produite comme soliste avec plusieurs orchestres canadiens, tels que l’Orchestre du Centre National des Arts, l’Orchestre Symphonique de Québec, l’Orchestre Symphonique de Vancouver, l’Orchestre Philharmonique de Calgary ainsi qu’avec son ensemble, Les Violons du Roy. Au cours de ses études musicales, elle s’est distinguée en tant que lauréate de plusieurs concours nationaux, incluant le Concours de Musique du Canada, le Concours CIBC, les Séries Début et le Concours de l’Orchestre Symphonique de Québec. Elle a été récipiendaire de la Bourse « B » du Conseil des Arts du Canada, lui permettant de poursuivre des études de perfectionnement au New England Conservatory de Boston sous la direction de James Buswell. Auparavant, elle avait étudié avec Mauricio Fuks à l’Université McGill et à Londres, en Angleterre. D’origine chinoise et philippine, Michelle Seto est née à Shawinigan et a grandi à Vancouver.

Jean-Louis Blouin

Dès l’âge de onze ans, Jean-Louis Blouin oriente ses études musicales vers l’alto. De 1989 à 1993, il étudie au Conservatoire de musique de Montréal où il obtient un diplôme d’études supérieures. ll se perfectionne ensuite auprès de Jutta Puchhammer à l’Université de Montréal où il complète une maîtrise en interprétation.

Depuis 1996, M. Blouin est membre permanent de l’ensemble Les Violons du Roy avec lequel il a participé à plusieurs enregistrements, notamment ceux de L’Art de la fugue, Psaume 51 de J.S. Bach ainsi que La Cigale et Les Violons. Son intérêt pour la musique baroque et la pratique sur instruments anciens l’on amené à se produire avec plusieurs ensembles spécialisés dans ce répertoire principalement comme altiste mais aussi au violon baroque. Ainsi, le public a pu l’entendre au sein des ensembles Tafelmusik et Aradia de Toronto, au Festival international de musique baroque de Lamèque et au Québec, avec Arion Orchestre Baroque, le Studio de musique ancienne de Montréal, I’Orchestre baroque de Montréal ainsi que les ensembles Les Boréades, La Chamaille et Masques avec lequel il a réalisé un enregistrement des concertos pour clavecin de Bach sur étiquette Analekta. Jean-Louis Blouin joue sur un alto Giuseppe Pedrazzini, Milan, ca 1930, et utilise un archet d’alto Louis Gillet, ca 1965, gracieusement mis à sa disposition par la compagnie CANIMEX INC. de Drummondville (Québec).

Marie-Chantale Béland

Marie-Chantale vit et travaille dans la ville de Québec comme interprète, chorégraphe et enseignante. Depuis 2017, elle a oeuvré comme interprète dans le travail de chorégraphes dont Annie Gagnon, Geneviève Duong, Marie-Noëlle Goy, Maayan Liebman Sharon (Israël) et Danse K par K (Osez! en solo).

Son premier projet chorégraphique, Souvenir de Mariage, a été présenté à La Petite Scène à Québec en 2017. À toutes les dames qui portent un jupon est sa nouvelle pièce chorégraphique en cours de création. Cette oeuvre se déploie dans le cadre du projet mentorat chorégraphique de la compagnie Le fils d’Adrien danse où elle est soutenue par le chorégraphe et mentor Harold Rhéaume et Caroline Simonis.

Marie-Chantale est co-fondatrice du collectif de création Les Femmes qui s’invitent avec les artistes Alexandra Jacques et Angélique Amyot (Les muses des parcs, 2021-2022). La danse des grands-mères est leur nouveau projet en cours de création.

En 2018, lors d’un stage tenu par L’Artère, elle découvre la pratique rigoureuse d’improvisation Action Theater, utilisant le corps et la voix comme deux éléments travaillant en symbiose. Depuis, elle poursuit plusieurs stages et formations, au Québec et à l’international, auprès de Sarah Bild et Ruth Zaporah, fondatrice de cette méthode.

D’Eux/Annie Gagnon

D’Eux est un organisme sans but lucratif fondé en 2012 par Annie Gagnon dont la mission principale est de créer, produire et diffuser des oeuvres en danse contemporaine.