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Au temps des animaux : un atelier de danse pour l’enfance ce samedi au Cercle

Le complexe Le Cercle invite une nouvelle fois les jeunes familles à expérimenter la danse en l’abordant sous la thématique des animaux.

Est-ce possible d’être vraiment immobile? Est-ce que la chauve-souris bouge en dormant? Qui gagnera la course entre le serpent, la grenouille et le coureur ? Est-ce que la même distance peut paraître plus grande pour certains animaux ? Quelle est la différence entre lent et rapide ? Ancré dans le physique et le concret, cet atelier de danse, dynamique et coloré, conçu par trois danseuses de la relève, abordera ces questions par le jeu, en toute simplicité. Par leur gestuelle, les enfants expérimenteront les notions de temps et d’espace ainsi que le mouvement qui les habite.

Avec Maryse Damecour, Isabelle Gagnon et Annie Gagnon

Pour les 3 à 7 ans
De 10 h 30 à 11 h 30 dans la salle de spectacle
Billets en vente au coût de 10 $ au complexe Le Cercle dès le 9 mai / 15 places disponibles
228, rue Saint-Joseph Est, Québec, 418 948-8648

Première Ovation – Danse : nouvel appel de projets

«Québec, le 28 mars 2013 – La mesure Première Ovation invite les artistes, les collectifs et les compagnies de la relève de Québec à un nouvel appel de projets pour son volet Danse. Jusqu’au 1er mai 2013, chorégraphes, danseurs et autres intervenants du milieu pourront déposer leurs dossiers dans l’un ou l’autre des trois fonds offerts et créés afin de répondre aux besoins spécifiques au milieu :

• Formation et mentorat pour le développement professionnel des interprètes et des créateurs de la relève en danse;
• Recherche, création et production qui implique des créateurs et des interprètes de la relève en danse;
• Bons d’emploi pour des compagnies ou des chorégraphes indépendants qui engagent des stagiaires et des artistes de la relève dans le cadre d’un projet de création.

Le programme Première Ovation – Danse a pour objectifs principaux de faciliter le démarrage de la carrière des artistes de la relève en soutenant les premières expériences professionnelles, de favoriser l’intégration de ces artistes au milieu professionnel de la danse, de soutenir des projets artistiques qui contribuent à la professionnalisation des artistes de la relève et de contribuer à l’enrichissement de la démarche des artistes de la relève.

Pour le présent appel de projets, il est à noter que c’est le Service de la culture de la Ville de Québec qui assumera directement la gestion du volet Danse de Première Ovation. Par cette mesure transitoire, le Service de la culture reprend le flambeau de La Rotonde, responsable de ce volet durant les quatre premières années et qui a contribué à la mise en place de la mesure et des différents fonds offerts.

Déposer un projet
Les artistes et les organismes ont jusqu’au mercredi 1er mai 2013, à 23 h 59, pour déposer leur dossier. Ils peuvent le faire en se créant un profil et en utilisant les formulaires électroniques disponibles sur le site premiereovation.com ou encore par la poste, le cachet faisant foi. La liste des documents à présenter et les critères d’admissibilité sont également disponibles sur le site de Première Ovation, sous la rubrique « Programmes / artistes et diffuseurs ». Pour plus d’information sur les programmes ou le dépôt d’une demande, vous pourrez joindre madame Geneviève Pelletier, par téléphone au 418 641-6411, poste 2604, ou encore par courriel. Les projets retenus par un jury indépendant seront connus d’ici la fin du mois de juin 2013.

Première Ovation
Implantée en 2008 par la Ville de Québec, la mesure Première Ovation soutient la relève artistique de la capitale en donnant aux artistes les moyens de créer et de vivre leurs premières expériences professionnelles. Gérés par des organismes artistiques et culturels professionnels, les programmes de la mesure touchent maintenant huit disciplines : la musique, le théâtre, la danse, les arts littéraires, les arts visuels, les arts médiatiques, les métiers d’art et les arts multi. En contribuant à une meilleure diffusion des talents, Première Ovation souhaite développer et sensibiliser les publics et permettre l’accès à des spectacles de la relève pour toute la population. Reconduite pour trois ans en 2012, la mesure bénéficie d’un support du ministère de la Culture et des Communications, par l’entremise de l’Entente de développement culturel, et de partenariats avec Québecor et CKRL-FM 89,1.»

– 30 –

Pour information :
Geneviève Pelletier
Première Ovation – Danse
43, rue De Buade, 3e étage
Québec, (Québec) G1R 4A2
Téléphone : 418 641-6411, poste 2604
Télécopieur : 418 691-5777

Au temps des animaux : un atelier de danse avec l’enfance au Cercle

Le complexe Le Cercle invite les jeunes familles à expérimenter la danse en l’abordant sous la thématique des animaux.

Est-ce possible d’être vraiment immobile? Est-ce que la chauve-souris bouge en dormant? Qui gagnera la course entre le serpent, la grenouille et le coureur? Est-ce que la même distance peut paraître plus grande pour certains animaux? Quelle est la différence entre lent et rapide? Ancré dans le physique et le concret, cet atelier de danse dynamique et coloré, conçu par trois danseuses de la relève de Québec, abordera ces questions par le jeu, en toute simplicité. Par leur gestuelle, les enfants expérimenteront les notions de temps et d’espace, ainsi que le mouvement qui les habite.

Qui : Avec les interprètes Maryse Damecour, Annie Gagnon et Isabelle Gagnon
Quand : Le samedi 6 avril dès 10 h 30 dans la salle de spectacle du Complexe Le Cercle sise au 228, rue St-Joseph Est, Québec
Combien : 10 $ – Les billets seront en vente sur place 2 jours avant l’atelier
Information : 418 948-8648

Momix : Danse avec la rage

Article de Frédérique Meichler, paru sur L’Alsace.fr, le 3 février 2013

«Le festival Momix s’est ouvert vendredi soir à l’Espace Tival avec un hommage à Stravinsky et aux Ballets russes, un Sacre du printemps mixé par un DJ d’une confondante modernité.

Le 23 mai 1913, la première à Paris du Sacre du printemps de Stravinsky, interprété par les Ballets russes de Diaghilev, provoque un énorme scandale. C’est une page de l’histoire universelle de la musique et de la danse qui s’écrit. Trop en avance sur son temps ? La chorégraphe québécoise Hélène Blackburn, fascinée par l’oeuvre de Stravinsky, voulait s’y atteler depuis plusieurs années. « Quand j’ai eu l’idée de travailler sur ce thème pour les ados, la jeunesse, j’ai su que j’étais sur la bonne voie », confie-t-elle, samedi soir dans le bar Tival, à la sortie de la représentation pleine de fougue de Variations S.

Un DJ et de très jeunes danseurs
Le 23 mai prochain, très exactement 100 ans jour pour jour après la création du Sacre à Paris, sa compagnie Cas public se produira en Équateur. Le public de Momix a eu le privilège de découvrir toute la résonance contemporaine de l’écriture musicale et chorégraphique de l’oeuvre, grâce à unea ppropriation à la fois fidèle et radicalement actuelle.

Sur scène, sept jeunes danseurs, trois filles, quatre garçons – ils devaient être huit mais une jeune fille s’est blessée récemment lors d’une représentation au Luxembourg – un DJ, Martin Tétreaut, qui s’empare de la partition de Stravinsky pour en restituer toute l’énergie, la sève, la force primitive. Le jeu des platines permet de mettre en lumière le caractère obsessionnel de la partition en isolant quelques-unes de ses fulgurances et en les installant dans une boucle répétitive jusqu’à l’abrutissement.

Pendant les cinquante minutes de la représentation, les danseurs se jettent avec furie dans la cérémonie païenne qui atteint parfois une violence inouïe. Que ce soit dans les solos, les duos ou les mouvements collectifs, on a affaire à une forme de rage, de volonté sauvage. On y retrouve des citations classiques et contemporaines mais aussi des bribes de langage hip-hop qui se coulent parfaitement dans le propos. Une prestation spectaculaire très physique où les interprètes donnent tout, au point parfois d’avoir besoin de crier. Quand ils s’arrêtent, on a le sentiment qu’ils sont allés au bout de tout ce qu’ils pouvaient donner.

Hier, toutes les propositions de Momix affichaient complet. De quoi réjouir son directeur Philippe Schlienger qui a rappelé, lors de l’ouverture, les valeurs et l’engagement intacts de cette manifestation culturelle. L’éducation artistique est au centre de la politique de l’enfance de la Ville de Kingersheim, le festival Momix en est un outil important. Il permet aux enfants et aux adultes de partager des émotions, des questionnements, du rire et des larmes.

Irrésistible Circo Ripopolo
Parmi les découvertes les plus réjouissantes de ce samedi, le délicieux spectacle du Circo Ripopolo, A Rovescio. Dans cette représentation de cirque très singulière, le spectacle ne se passe pas sous le chapiteau mais dans les coulisses, là où sont relégués les deux garçons d’écurie du cirque, Giancarlo et Gabriele. Après un premier contretemps – comment va-t-on caser 80 spectateurs dans un mini-cirque qui peut en contenir 20 ? –, les spectateurs sont invités à longer les bâches et à prendre place sur des gradins de fortune, à l’arrière du mini-chapiteau. Les retardataires auront droit à des vieilles chaises de jardin, un bidon en plastique, un morceau de planche sur une caisse… On a affaire à un cirque modeste, très modeste, où tous les accessoires ont été directement récupérés dans des bennes ou chez Emmaüs. Ce qui lui confère déjà un caractère très attachant.

Si, à l’intérieur du chapiteau, les vrais-faux numéros de cirque se déroulent loin des yeux des spectateurs – on en perçoit que la musique et les applaudissements préenregistrés –, nos deux comédiens vont se livrer à leur propre petit cirque et nous mener en barque très loin, plongeant parfois les spectateurs dans un état
de tension extrême. L’art consommé du suspense, ou plutôt de l’anticipation de la tragédie (la catastrophe annoncée, si vous préférez).

Les deux personnages, à l’image de Laurel et Hardy, se jettent des défis permanents et comptent les points. Le numéro de jonglage de patates se transforme très vite en dangereux concours de vitesse d’épluchage, le tour de magie avec bouchons atteint son paroxysme quand chacun des protagonistes en enfourne quatre dans la bouche (vous pouvez toujours essayer…).

Quant à l’extraordinaire numéro de domptage, il est assuré par Carlito, un adorable escargot qui parvient à faire tourner un rouleau de gros scotch sur un plan incliné. On ne vous dit pas comment « le fauve » finit son tour de piste, mais sachez qu’on n’a jamais autant ri à une cérémonie funèbre… Il y a beaucoup de poésie et de tendresse dans l’humour un peu noir de ces deux-là et en tout cas un sacré talent pour nous tenir en haleine avec trois petits riens.»

La Rotonde présentera Variations S les 21, 22 et 23 mars à la salle Multi à 20 h.
Il y aura aussi des représentations scolaires le 20 mars à 10 h et 13 h 30 et les 21 et 22 mars à 13 h 30.

 

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Danse avec le temps

Article de Guy Greder, paru dans L’Alsace.fr, le 5 février 2013

«Pour la clôture du 1er festival Compli’Cité, c’est un feu d’artifice qui attendait les spectateurs du Triangle à Huningue. Avec la Cie Cas Public, c’est une avalanche de danses, sorties des codes commodément tracés, où « l’énergie et la puissance » semblent être le leitmotiv d’une plongée qui franchit les conventions…

Attention chef-d’œuvre! Avec son subtil mélange spatio-temporel de la genèse dansante, Hélène Blackburn redessine les Ballets russes de manière furieusement contemporaine.

Cette chorégraphe canadienne a créé un univers, violent et onirique à la fois, tout droit sorti d’une inspiration apportée par la mythique compagnie plus de 100 ans après sa naissance. Tout comme les Ballets russes, de Sergei Diaghilev, la création d’Hélène Blackburn, énigmatiquement baptisée Variations S, est en rupture avec la construction classique d’un spectacle de danse. Variations S intègre les codes de la danse classique, tout en pointe et porté de circonstances, en passant par le hip hop, tout en basket et rap teinté DJing, en passant par la jazz dance contemporaine. « Un spectacle pêchu » pour reprendre l’expression de Christian Keiflin, adjoint à la culture de Huningue, lors de la présentation, qui relève de la performance athlétique pure tellement c’est intense durant plus de 50 minutes.
Des ballets classiques, on passe par la case romantique rappelant Le Sacre du Printemps, de Stravinsky, pour passer l’instant d’après à un rouleau compresseur de rythmes électro parasités. C’est ce mélange qui forme le cœur du spectacle monté méticuleusement par Hélène Blackburn qui semble former corps avec sa compagnie. En ce sens, Cas Public renouvelle les codes dansés et dans ses corps à corps, tantôt sensuels tantôt violents, conte des
histoires intemporelles et propres à faire voyager les esprits… « Comme dans un rêve. »

Belle réussite
Une merveilleuse manière de clore ce 1er festival Compli’Cité qui sera reconduit, face à l’engouement du public. Car « c’était une réussite à tous les niveaux ! Que ce soit par la qualité des spectacles proposés, leur originalité et leur diversité. Allier musique, danse et théâtre est une spécificité de ce festival », lance Christian Keiflin. Spécificité très appréciée par le nombreux public. Car il faut dire que les organisateurs ont mis en avant une expression artistique différente de celle proposée par les autres salles culturelles. Car à Huningue, on sait se démarquer. « Le public et les acteurs ont été très contents de l’accueil! Ce festival a fait rayonner la Ville côté culturel! », devait conclure l’adjoint.»

La Rotonde présentera Variations S les 21, 22 et 23 mars à la salle Multi à 20 h.
Il y aura aussi des représentations scolaires le 20 mars à 10 h et 13 h 30 et les 21 et 22 mars à 13 h 30.

 

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Gold au Théâtre du Bic – Danser entre le réel et l’imaginaire

Article de Sandra Mathieu, paru dans l’hebdo L’Avantage, le 18 février 2013

«La troupe de danse montréalaise Cas public propose le sixième volet de sa série jeunesse, amorcée en 2000, et revisite l’un des chefs-d’œuvre de la musique classique, les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach, dans une version singulière de Glenn Gould, le samedi 23 février à 19 h 30, au Théâtre du Bic.

« Ce choix musical apporte une plus-value à l’univers culturel plutôt facile, préfabriqué et commercial dans lequel baignent souvent les enfants », explique la co-chorégraphe Hélène Blackburn.

À l’image de cette partition, dont on célèbre la richesse de formes, d’harmonies, de rythmes et de raffinement technique, les interprètes Alexandre Carlos, Roxane Duchesne-Roy, Cai Glover, Merryn Kritzinger et Daphnée Laurendeau inventent une danse puissante, ludique et poétique, parsemée d’effets en trompe-l’œil, par le détournement audacieux d’objets présents dans le quotidien des enfants.

« Nous avons voulu souligner la période baroque qui est empreinte de jeux d’illusion et de contretemps et qui pousse à l’extrême l’effet de trois dimensions », ajoute la chorégraphe en précisant que les parents apprécieront certainement autant que les enfants cet affrontement entre le réel et l’imaginaire.

Hélène Blackburn, associée au chorégraphe Pierre Lecours, un complice de longue date, démontre une fois encore avec Gold cette capacité à émerveiller, séduire et captiver le jeune public. « J’ai beaucoup apprécié cette première co-création qui permet de briser l’isolement et de questionner la pratique de la danse tout en intégrant à la compagnie une nouvelle génération de créateur », confie Mme Blackburn qui prône le travail d’équipe et une approche collective dans laquelle chacun apporte de l’eau au moulin.

La troupe présente cette production depuis 2011 et débute ainsi, au Bic, une tournée québécoise, avant de visiter l’Opéra Bastille de Paris en avril. Les critiques qualifient Gold comme étant l’une des grandes œuvres jeune public en tournée dans le monde et positionnent Cas public parmi les cinq meilleures compagnies de danse jeunesse sur le plan international.

Une première partie musicale sera présentée en collaboration avec l’Orchestre baroque du Conservatoire de Rimouski et les Concerts aux Îles du Bic et donnera le ton à la suite.

Cas public travaille actuellement à une nouvelle production, une adaptation de la symphonie dramatique de Roméo et Juliette qui sera présentée en grande première au Bic, en 2014. « Nous entretenons une belle collaboration avec le Théâtre du Bic qui s’intéresse à la troupe depuis plus d’une décennie », mentionne Mme Blackburn. Le Théâtre du Bic avait d’ailleurs coproduit le précédant spectacle de la troupe, Variations S.

Les billets sont au coût de 29 $ pour adultes, 18 $ pour étudiants, 10 $ pour les 16 ans et moins accompagnés d’un adulte.»

Source: L’Avantage, Sandra Mathieu

Gold sera présenté par La Rotonde le dimanche 17 mars 2013, à 14 h et à 16 h, à l’auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation.
 

 

Nouvelle chronique danse à l’émission du matin de CKRL

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

À compter du lundi, 18 février, l’animatrice de l’émission Les matins éphémères à CKRL, Caroline Stephenson, recevra ponctuellement les interprètes Sonia Montminy et Arielle Warnke St-Pierre pour causer danse, de 8 h 30 à 9 h, et la récurrence des chroniques reste à déterminer.

Cette chronique portera principalement sur les spectacles de danse à voir à Québec, mais également sur la démarche artistique des chorégraphes d’ici, qu’ils soient de la relève ou déjà établis, sur le travail de nos interprètes, ainsi que sur le développement de la discipline dans la vieille capitale.

Synthonisez le 89,1 FM à 8 h 30 dès ce lundi pour Les matins éphémères!

Harold Rhéaume avec le Cirque du Soleil

Article de Kathryne Lamontagne paru dans le Journal de Québec, le jeudi 24 janvier 2013

«Après Diana Ross, Tom Jones, Pierce Brosnan, Cher, Victoria Beckham et Florence Welch, c’était au tour du Cirque du Soleil et du chorégraphe de Québec Harold Rhéaume de se produire au spectacle du très couru Boxing Day de la chic boutique Harrod’s, à Londres.

Le fondateur du Fils d’Adrien danse a accompagné en effet la célèbre troupe devant les portes de l’établissement le 26 décembre, dans un spectacle événement qui est presque passé sous silence ici. Charmé par le travail du chorégraphe, le Cirque du Soleil avait réclamé ses services pour cette présentation extérieure qui a réuni une douzaine d’artistes.

« C’est très gros là-bas. Chaque année, il y a des centaines et des centaines de gens qui s’agglutinent devant ce magasin mythique pour profiter des aubaines à moitié prix sur les trucs signés, griffés, de designers, explique Harold Rhéaume, joint hier au téléphone. On n’a failli pas le faire à cause de la pluie. Mais on a été chanceux. Le matin du 26, il n’a pas plu! Il y a presque même eu du soleil. On était bénis des dieux! », ajoute-t-il.

Deux ans de collabo

L’union entre le créateur du Fil de l’histoire et la populaire troupe de cirque date depuis quelque temps déjà. On se souvient qu’il y a deux ans, Harold Rhéaume avait été sollicité pour assurer la chorégraphie du spectacle gratuit Le Royaume de tôle, troisième chapitre des Chemins invisibles, mis en scène par Olivier Dufour.

Force est de reconnaître que l’organisation a craqué pour le talent du chorégraphe, puisque l’automne dernier, le Cirque du Soleil a de nouveau fait appel à lui pour concocter un concert donné dans le cadre du Sommet des coopératives, à Québec, auquel participaient notamment les Caisses populaires Desjardins.

« On a créé un court spectacle cirque-danse de 15 minutes dans le cadre de ce sommet-là. Guy Laliberté a toujours été reconnaissant au Mouvement Desjardins, puisqu’il a été dans les premiers à financer ses projets de cirque. Il tenait à lui faire un cadeau à la fin des trois jours de rencontre. », avance le danseur.

C’est d’ailleurs une adaptation de cette récente création qui a été présentée à Londres. « Il y avait de nouveaux artistes du cirque, mais c’étaient les mêmes danseurs. J’ai pu récupérer du matériel. Il y avait quelque chose de traditionnel dans la musique. Le spectacle s’exportait bien pour garder la saveur du Québec à Londres. Il faut croire qu’ils ont aimé ce que j’ai fait.», se réjouit-il humblement.

Chemins invisibles

Avec toutes ces collaborations, on peut se demander si le chorégraphe de Québec pourrait diriger le cinquième chapitre des Chemins invisibles, qui sera présenté gratuitement cet été sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency. « Il y aura d’autres collaborations.», a laissé tomber le principal intéressé, sans en dévoiler davantage.

Notons qu’Harold Rhéaume, qui vient tout juste de terminer les représentations de sa plus récente œuvre, Fluide, passera les prochaines semaines dans la métropole, où il est en période de création pour les 14 finissants de l’École de danse contemporaine de Montréal.»

Source : Journal de Québec, Kathryne Lamontagne