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3,250 millions de dollars pour réaliser la Maison pour la danse de Québec

Article de Luc Bertrand paru dans Info-Culture.biz le 15 juin 2012

La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre et la conseillère municipale, membre du comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de la culture, du patrimoine et des communications, Mme Julie Lemieux, ont procédé, un peu plus tôt cet après-midi, à l’annonce d’un accord de principe de 3,250 M$ pour permettre la réalisation du projet de Maison pour la danse de Québec.
 

C’est avec fierté que le Centre chorégraphique La Rotonde a accueilli aujourd’hui l’annonce faite par la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre et la conseillère municipale, membre du comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de la culture, du patrimoine et des communications, Mme Julie Lemieux, d’un accord de principe de 3,250 M$ pour permettre la réalisation du projet de Maison pour la danse de Québec.

En 2005, après avoir cédé ses espaces initiaux à L’École de danse de Québec en expansion au centre Alyne- Lebel, La Rotonde se dotait à nouveau de studios dans des locaux dont elle faisait l’acquisition en copropriété, sur la rue du Roi, en plein coeur du quartier Saint-Roch. Depuis, le milieu de la danse de Québec ne cesse de croître, et malgré l’ajout d’un troisième studio dans un espace loué, les équipements ne suffisent plus à la demande. C’est dans cette continuité que s’inscrit la nécessité de réaliser le projet de Maison pour la danse deQuébec.

Bien que le projet soit né d’abord d’un urgent besoin de studios pour les artistes locaux, sa conceptualisation a été considérablement guidée par les visions concertées articulées dans le Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021 , piloté par le Regroupement québécois de la danse, et les recommandations du Plan de développement de la danse professionnelle à Québec 2012-2017, initié par la Table de danse du Conseil régional de la culture, dont la priorité est justement la réalisation de toutes les composantes du présent projet. En plus de permettre la consolidation des acquis du milieu et d’assurer sa pérennité, l’avènement de la Maison pour la danse de Québec favorisera le développement des artistes de la relève, de ceux qui sont établis et l’avancement de toute la discipline par un projet structurant et mobilisateur.

En effet, disposer de plus d’heures de studio rendra possible la tenue de plus de résidences techniques et de création et fera en sorte que davantage de projets artistiques trouveront leur public. Cela signifie également que les services déjà en place tels l’aide à la planification budgétaire, les services conseils en création, production et diffusion de spectacles et l’accompagnement aux artistes en développement de carrière que La Rotonde offre déjà informellement et à petite échelle atteindront le niveau de développement requis pour répondre plus adéquatement aux demandes actuelles et futures des artistes. Aussi, l’aménagement d’espaces administratifs supplémentaires permettra aux résidents actuels, la compagnie associée Le fils d’Adrien danse et L’Artère, et futurs de se développer en favorisant la mise en commun de ressources matérielles, techniques, promotionnelles et administratives et participera à la synergie du lieu.

Cette annonce constitue la reconnaissance d’efforts marqués investis depuis plusieurs années par La Rotonde et ses collaborateurs dans le but de doter le milieu de la danse de Québec d’une infrastructure appropriée à la pratique professionnelle et au perfectionnement, mais surtout, au développement et à l’épanouissement des artistes qui ont choisi de vivre de leur art dans la ville de Québec.

La Rotonde remercie les partenaires qui ont rendu possible la conceptualisation et la planification du projet : le MCCCF et la Ville de Québec par le biais de l’Entente de développement culturel, le Centre local de développement, le Réseau d’investissement social du Québec, ainsi que la Maison de la coopération.

Steve Huot, directeur général et artistique de La Rotonde et directeur général du Groupe Danse Partout inc., ainsi que toute l’équipe du Centre chorégraphique La Rotonde, remercient chaleureusement le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et la Ville de Québec pour cette entente de principe quis’inscrit dans le sillon du grand sommet Québec horizon culture.

Source : Info-Culture.biz, M. Luc Bertrand

Info-Culture.biz

La Maison pour la danse de Québec réaménagée pour 3,25 M$

Article de Denis Fortin publié dans le Journal Le Québec Express, membre du groupe Québec Hebdo le 15 juin 2012

C’était jour de fête vendredi dernier pour les artisans de la danse professionnelle de Québec à la suite de l’annonce d’un accord de principe de 3,25 M$ intervenu entre le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec et la Ville de Québec pour le projet de réaménagement de la Maison pour la danse de Québec localisée dans le Centre chorégraphique La Rotonde, en plein cœur du quartier Saint-Roch.

Cinq intervenants fort satisfaits de la tournure des événements; la responsable de la culture, du patrimoine et des communications à la Ville de Québec, Julie Lemieux, le directeur général et artistique de La Rotonde, Steve Huot, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, le président du conseil d’administration du Groupe Danse Partout, Daniel Cooper et la députée provinciale de Taschereau, Agnès Maltais. (Photo Denis Fortin)

«C’est une journée importante pour le milieu de la danse professionnelle de Québec, a mentionné la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre. C’est toujours un grand plaisir pour moi d’annoncer un investissement dans des infrastructures culturelles, surtout de l’ordre de 2,5 M$. On célèbre aujourd’hui la vitalité du milieu et la volonté des chorégraphes et des danseurs de créer et de se produire à Québec. Une fois les travaux complétés, ces derniers bénéficieront de locaux plus appropriés à la pratique et au développement de leur discipline. En quelque sorte, La Rotonde est victime de son succès parce que vous avez travaillé d’arrache-pied depuis plusieurs années déjà.»

La conseillère municipale responsable de la culture, du patrimoine et des communications, Julie Lemieux, estimait pour sa part que cette annonce s’avérait une très belle journée pour le milieu de la danse de Québec.

«C’est un projet très important pour le milieu de la danse de Québec, de dire Mme Lemieux. La Ville de Québec croit à ce projet qui répond à un besoin criant de locaux pour les professionnels de la danse. La beauté de cet accord de principe est qu’il dynamisera le milieu de la danse et le secteur Saint-Roch, répondant ainsi à un critère cher aux élus municipaux. Nous participerons au financement de la Maison pour la danse pour un montant de 750 000 $.»

Les travaux permettront aux danseurs et aux chorégraphes de disposer de plus d’heures de studio, car on bâtira trois nouveaux studios, pour un total de cinq. On aménagera aussi des locaux pour l’administration, un centre de documentation et des espaces pour des services. L’aide financière du gouvernement et de la ville servira aussi à La Rotonde de déployer la Maison pour la danse de Québec sur les trois étages de l’édifice situé au 336, rue du Roi.

«Cette annonce vient reconnaître les efforts marqués investis depuis plusieurs années déjà par La Rotonde et ses collaborateurs, a indiqué le directeur général et artistique de La Rotonde et le directeur général du Groupe Danse partout, Steve Huot. Le milieu de la danse pourra donc bientôt compter sur une infrastructure appropriée à la pratique professionnelle et au perfectionnement. Plus encore, la Maison pour la danse favorisera le développement et l’épanouissement des artistes qui ont choisi de vivre de leur art dans la Ville de Québec. Quoi demander de mieux en cette grande journée pour la danse professionnelle.»

Source : Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo, Denis Fortin

Maison pour la danse de Québec : investissement de 3,250 M$ pour son réaménagement

 
 
 
 

QUÉBEC, le 15 juin 2012 /CNW Telbec/ – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, et, au nom du maire de Québec, M. Régis Labeaume, la conseillère municipale, membre du comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de la culture, du patrimoine et des communications, Mme Julie Lemieux, annoncent un accord de principe de 3 250 000 $ pour le projet de réaménagement de la Maison pour la danse de Québec.

« Trois ans après le grand sommet de Québec horizon culture, la capitale-nationale a la chance de bénéficier de projets novateurs comme celui de la Maison pour la danse de Québec. Une fois les travaux complétés, les danseurs et les chorégraphes professionnels profiteront enfin de locaux plus appropriés à la pratique et au développement de leur discipline. L’amélioration des conditions de pratique culturelle est une des préoccupations constantes qui guident nos décisions et qui orientent nos choix budgétaires », a déclaré la ministre St-Pierre.

« Avec cette annonce, c’est la vitalité du milieu et la volonté des chorégraphes et des danseurs de créer et de se produire à Québec qu’on célèbre aujourd’hui. La Ville de Québec s’associe au Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et au Centre local de développement de Québec parce qu’elle croit que l’apport d’un lieu consacré à la danse viendra enrichir l’offre culturelle de Québec au grand plaisir des spectateurs », a renchéri la conseillère municipale Mme Lemieux.

Au cours des dernières années, la danse contemporaine a connu une réelle effervescence à Québec. À titre de centre chorégraphique, La Rotonde souhaite, par son projet de maison de la danse, soutenir le développement de cette discipline en offrant davantage de services à la communauté de la danse de Québec. La Rotonde dispose actuellement de deux studios de danse, situés au 2e étage du 336, rue du Roi. Ces studios, qui constituent les seuls studios adéquats mis à la disposition des professionnels de la Capitale-Nationale, ne suffisent plus à la demande. Le projet de la Maison pour la danse de Québec permet ainsi de répondre à cette demande par l’aménagement de trois studios de danse, de locaux pour l’administration, d’un centre de documentation et d’espaces pour des services. La Rotonde vise à déployer la Maison pour la danse de Québec sur les trois étages du 336, rue du Roi.

Rappelons que le Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021 a été rendu public le 2 juin 2011, à la suite d’importants travaux menés par le Regroupement québécois de la danse. Le gouvernement du Québec croit à l’importance de la danse et il prend des mesures concrètes pour assurer sa vitalité. Ainsi, le budget du ministre Bachand déposé en mars dernier prévoit de verser au CALQ 6 M$ additionnels qui serviront à mettre en œuvre les orientations de ce plan liées aux déploiements artistique, organisationnel, territorial, disciplinaire et du développement des publics proposés dans le plan directeur.

L’accord de principe pour ce projet s’élève à 3,250 M$ et se répartit comme suit : 2,5 M$ provenant du programme Aide aux immobilisations du Ministère et du Fonds d’investissement pour les équipements culturels annoncé dans le plan d’action Québec horizon culture 2009-2014 et 750 000 $ de la Ville de Québec.

DÉVELOPPEMENT URBAIN – 3,2 M$ pour danser

Article de Diane Tremblay publié dans le Journal de Québec le 15 juin 2012

Un projet de réaménagement de 3,2 millions permettra à La Rotonde de doubler la superficie de ses studios de danse à Québec.

Grâce à une subvention de la Ville et du ministère de la Culture, La Rotonde, qui est un centre de chorégraphie pour danseurs professionnels, établi dans le quartier Saint-Roch, aménagera trois nouveaux studios de danse.

Cette annonce constitue le premier pas d’un important projet de développement, évalué à cinq millions qui profitera à l’ensemble de la communauté artistique de la Capitale Nationale.

Une fois les travaux complétés, les danseurs et les chorégraphes professionnels profiteront de locaux plus appropriés à la pratique et au développement de leur discipline.

D’autres partenaires financiers seront sollicités au cours des prochaines semaines pour combler le manque à gagner.

L’accord de principe prévoit une contribution de 2,5 millions du gouvernement et de 750 000 $ de la Ville de Québec. Après la Maison de la littérature, Québec possède maintenant la Maison pour la danse.

Source: Journal de Québec, Diane Tremblay

Le MCCCF et la Ville de Québec annoncent 3,250 millions de dollars pour la Maison pour la danse de Québec

C’est avec fierté que le Centre chorégraphique La Rotonde a accueilli aujourd’hui l’annonce faite par la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, et la conseillère municipale, membre du comité exécutif de la Ville de Québec et responsable de la culture, du patrimoine et des communications, Mme Julie Lemieux, d’un accord de principe d’un total de 3,250 M$ pour permettre la réalisation du projet de Maison pour la danse de Québec, un projet de 5 M$.

De gauche à droite : Mme Julie Lemieux, M. Steve Huot, Mme Christine St-Pierre, Me Daniel Cooper, Mme Agnès Maltais. Photo : Étienne Rivest

 

Extraits de l’allocution de Steve Huot, directeur général du Groupe Danse Partout et
directeur général et artistique de La Rotonde:

 

(Salutations d’usage)

« La Rotonde célébrait cette année son 15e anniversaire avec la plus grande programmation de spectacles de son histoire et pour notre plus grand plaisir, le public n’a jamais été aussi nombreux à les fréquenter, en en faisant une grande réussite.

À l’aube du plein déploiement du Centre chorégraphique La Rotonde pour les artistes, c’est avec autant de fierté que La Rotonde reçoit cette bonne nouvelle d’un accord de principe pour la réalisation de la Maison pour la danse de Québec, à la poursuite des intérêts des artistes, du public et de la danse !

 

POURQUOI UNE MAISON POUR LA DANSE À QUÉBEC :

  • En 2005, La Rotonde se dotait de 2 studios dans des locaux dont elle faisait l’acquisition en copropriété, en plein cœur du quartier Saint-Roch ;
  • Depuis, et grâce aussi à Première Ovation, le milieu de la danse de Québec ne cesse de croître, et malgré l’ajout d’un troisième studio dans un espace loué, les équipements actuels ne suffisent plus à la demande ;
  • La danse est en grande effervescence à Québec, le public est nombreux ; les salles sont régulièrement pleines, avec des taux d’occupation au-delà de 80%, ce qui est exceptionnel, et la danse qui se fait ici s’exporte et fait rayonner la capitale.

 

UNE DÉMARCHE CONCERTÉE

Bien que le projet soit né d’abord d’un urgent besoin de studios pour les artistes, sa conceptualisation a été considérablement guidée par Le Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021, piloté par le Regroupement québécois de la danse et Le Plan de développement de la danse professionnelle à Québec 2012-2017, initié par la Table de danse du Conseil régional de la culture.

Justement, la grande priorité identifiée unanimement dans ce dernier plan est précisément la réalisation de toutes les composantes du présent projet : chers artistes, nous sommes en voie d’y arriver !

 

QU’EST CE QUE LA MAISON POUR LA DANSE ?

Des équipements adéquats pour la pratique professionnelle de la danse et le perfectionnement, en quantité suffisante pour répondre aux besoins grandissants ;

Des espaces administratifs et la mise en commun de ressources pour supporter la croissance des organisations de la danse de Québec, en particulier pour les résidents ;

Un projet artistique mobilisateur :

  • Des services aux artistes : conseils, accompagnement, développement professionnel, etc.
  • Des laboratoires publics, l’accueil en résidences de création d’artistes d’ici et d’ailleurs, et un centre de documentation en réseau avec d’autres.

La Maison pour la danse, ce sont des liens renforcés entre des artistes de partout, les étudiants en formation professionnelle, les amateurs et le public de Québec. En d’autres mots : une plus grande synergie.

 

LES RETOMBÉES ATTENDUES :

  • La consolidation des acquis du milieu et l’assurance de sa pérennité avec un meilleur ancrage ;
  • Le développement et l’épanouissement des artistes de la relève, de ceux qui sont établis et qui ont choisi de vivre de leur art dans la ville de Québec ;
  • Une plus grande reconnaissance du public de la capitale pour ses artistes ;
  • L’avancement de toute la discipline par un projet à portée nationale, structurant et mobilisateur.

 

MERCI :

Pour terminer, je joins ma voix à celle de notre président pour remercier les partenaires qui annonçaient aujourd’hui leur appui, ainsi que ceux qui ont rendu possible la conceptualisation et la planification du projet :

  • le MCCCF et la Ville de Québec par le biais de l’Entente de développement culturel ;
  • le Centre local de développement ;
  • le Réseau d’investissement social du Québec ;
  • ainsi que la Maison de la coopération.

J’aimerais également remercier

  • le conseil d’administration et notre président pour leur confiance et leur appui ;
  • les consultants Stéphane Leclerc, André Leclerc, Carole Trottier, Pierre Guimont, Denis Jean, Pascale Daigle et Lorne Beaudet qui ont participé à différentes étapes de préparation du projet ;
  • L’équipe de La Rotonde, Claire, Nathalie, Valérie, Marie-Hélène et Catherine pour votre excellent travail et l’organisation de cette réception, ainsi que nos bénévoles ;
  • Et pour finir, Harold Rhéaume et son équipe, l’Artère, les artistes et artisans de Québec pour votre confiance et votre engagement dans les développement de la danse à Québec, le cœur de la mission du le Groupe Danse Partout, et avec avec les mêmes valeurs…         

À tous, merci »

Télécharger le communiqué de La Rotonde

Lire le communiqué du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec

Appel de projets – Émergences chorégraphiques 2012

APPEL DE PROJETS
ÉMERGENCES CHORÉGRAPHIQUES 2012

Québec, vendredi 8 juin 2012 – La Rotonde, coproductrice du spectacle Émergences chorégraphiques 2012 avec Première Ovation – Danse, invite les chorégraphes de la relève à soumettre leur candidature pour faire partie d’un programme multiple dont 4 représentations auront lieu au studio d’Essai de Méduse les 28, 29, 30 novembre et 1er décembre 2012 dans le cadre de sa saison 2012-2013. La date limite de dépôt des candidatures est le mardi 3 juillet 2012.

Librement inspiré de l’événement Danses buissonnières, développé par le diffuseur montréalais Tangente, Émergences chorégraphiques 2012 offre une plate-forme professionnelle à une nouvelle génération de chorégraphes et donnera lieu à un échange avec l’organisme. En effet, La Rotonde accueillera l’une des pièces de la classe 2012 de Danses buissonnières au sein de sa programmation et Tangente choisira une pièce du programme présenté à Québec pour son événement.

Du nouveau pour 2012
Les 5 chorégraphes de Québec ayant participé à ÉC 2011 sont invités à soumettre un projet d’une pièce de 20 minutes qui serait créée à partir du matériel chorégraphique développé pour ÉC 2011.

CONDITIONS DE RÉALISATION

OFFRE DES PARTENAIRES :

Première Ovation – Danse

• Une bourse de création d’au maximum 3 000 $ sera octroyée aux projets qui seront sélectionnés pour prendre part au spectacle ;
• Un mentor à la chorégraphie.

La Rotonde

• 50 heures de studio à chacun des chorégraphes pour fins de création et de répétition ;
• La diffusion professionnelle : la location de la salle pour les représentations, la technique, la promotion, la publicité et les relations avec les médias, le personnel d’accueil et de billetterie ;
• La conception des éclairages ;
• Les cachets de spectacles des interprètes.

Recto-Verso

• Une résidence technique pour peaufiner les pièces avant les représentations.

Tangente

• Une participation pour l’une des pièces de 10 minutes à Danses buissonnières. La pièce sera choisie par le jury de Tangente parmi les dossiers qui seront retenus par La Rotonde.

LES DOSSIERS DÉPOSÉS DOIVENT COMPRENDRE :

• Nom et prénom, coordonnées complètes et adresse courriel ;
• Une description de la pièce dansée ;
• Une biographie du chorégraphe ;
• Une explication de la démarche artistique ;
• Un budget de création excluant ce qui est offert par les partenaires. Les dépenses qui apparaîtront au budget seront donc celles du cachet de création du chorégraphe, des cachets de répétition des interprètes, dont 12 heures de répétition en salle avant les représentations, cachet de composition de musique originale ou droits d’auteur pour une musique déjà existante, costumes, accessoires, etc. ;
• Les noms, l’âge, la provenance et quelques notes biographiques à propos des interprètes et des collaborateurs au projet ;
• Tout support visuel que les artistes jugeront pertinent et approprié ;
• Pour les projets de pièces de 20 minutes, expliquer ce qui vous motive à retravailler et développer la pièce créée et présentée en 2011.

LES CRITÈRES D’ADMISSIBILITÉ :
• Être âgé de 18 ans et plus ;
• Être un citoyen canadien ou un résident permanent domicilié à Québec ou à la ville de la Nation Huronne-Wendat ;
• Être un artiste professionnel, c’est-à-dire reconnu comme tel par ses pairs ou diplômé d’une école de danse de niveau collégial ou universitaire ;
• Être un chorégraphe âgé de 35 ans et moins et ne pas excéder le nombre maximum de 5 œuvres significatives présentées dans un contexte professionnel ;
• La majorité des intervenants en danse (chorégraphe, interprète, répétiteur, etc.) impliqués dans le projet doit être composée d’individus admissibles.

CONDITIONS PARTICULIÈRES AUXQUELLES LES CHORÉGRAPHES DOIVENT SE CONFORMER :
• Les pièces doivent comporter au maximum 3 interprètes ;
• Tous les candidats pour des pièces de 10 minutes doivent être disposés à participer à Danses buissonnières (voir les critères de sélection de Tangente pour participer à l’événement Danses buissonnières sur leur site web). Noter que Tangente n’offre pas de cachet aux artistes participant à Danses buissonnières. Il faut donc que les artistes soient prêts à aller présenter leur pièce à Tangente à leurs frais.

Les dossiers doivent être acheminés par courriel ou par la poste au plus tard le 3 juillet 2012 à :

Marie-Hélène Julien
Première Ovation – Danse
La Rotonde
336, rue du Roi, bureau 200
Québec (Québec) G1K 2W5
418 649-5013 poste 228

Chantal Caron nommée Ambassadrice du Saint-Laurent de la Fondation David Suzuki

Par son travail artistique profondément ancré dans l’écologie du fleuve, la Fondation David Suzuki nomme Chantal Caron à titre d’Ambassadrice du Saint-Laurent. Cette nomination coïncide avec le lancement de la saison artistique de Fleuve | Espace danse, compagnie de création que dirige Chantal Caron.

Avec l’été qui arrive, s’amorce la nouvelle saison de spectacles de Fleuve | Espace danse. Celle-ci sera teintée cette année par la nomination de Chantal Caron en tant qu’Ambassadrice du Saint-Laurent de la Fondation David Suzuki (FDS).

Initié l’an dernier, ce programme bénévole de la FDS vise à sensibiliser les Québécois et Québécoises aux beautés et enjeux du fleuve grâce à une présentation multimédia prenant la forme d’un voyage le long du Saint-Laurent, laquelle est donnée par la quarantaine d’Ambassadeurs du Saint-Laurent formés à ce jour.

« Lors de la première formation d’Ambassadeurs en 2011, nous visions à former des intervenants du fleuve, tels que les gens des Zones d’interventions prioritaires (ZIP) ou autres ONG liées au fleuve. Les recherches de Mme Caron sont particulièrement intéressantes, car elles scrutent les profondeurs sensibles d’une relation unique et artistique avec le fleuve et tout son écosystème. Elle cherche le mouvement juste capable de traduire la puissance émotive du fleuve » souligne Jean-Patrick Toussaint, Chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki. «Sa relation unique au fleuve, apportera une nouvelle couleur au message communiqué par les ambassadeurs», conclut-il.

En effet, le travail chorégraphique de Chantal Caron puise son inspiration dans l’eau, les oiseaux et la nature vivants dans et près du fleuve. Les spectacles qui en résultent requièrent une scène naturelle, sans artifice. Cet été, la compagnie travaillera sur 3 spectacles : 2 créations et une reprise. Après une tournée exceptionnelle dans l’est du Québec au cours de l’été 2011, la pièce 1.2.3. les pieds dans l’eau sera de nouveau sur les routes du Québec en 2012 visitant La Malbaie, Shawinigan et Dorval. La fête des chants de marins de Saint-Jean-Port-Joli accueillera l’événement de danse À ciel ouvert | Danser sur l’infini (produit par Fleuve | Espace danse) où Chantal présentera à 3 reprises une nouvelle création in situ intitulée Ile des ailes. Le même spectacle sera également offert à Montréal en septembre. Parallèlement à ces diffusions en extérieur, une nouvelle production destinée à être dansée en salle est présentement en préparation. La Première de 73° nord aura lieu à Québec puis prendra les chemins de la tournée.

«Pour moi, accepter d’être Ambassadrice du Saint-Laurent pour la Fondation David Suzuki signifie être reconnaissante de la vie qui bat, d’avoir le privilège de témoigner de la beauté et des forces qui nous entourent et des défis à relever pour ceux qui nous suivront. Pouvoir transmettre mes nouvelles connaissances par l’entremise de ce programme de la FDS est un privilège. À cette étape de ma vie et de mon parcours, c’est également un devoir de citoyenne puisque le fleuve a tellement teinté mon univers… et continue de le faire. Je lui dois bien ça!» témoigne la chorégraphe également enseignante et productrice.

« Malgré les efforts des dernières années pour protéger le fleuve et ses écosystèmes, le Saint-Laurent subit toujours plusieurs pressions et montre des signes de fatigue, renchérit M. Toussaint. Des artistes de la qualité de Chantal Caron sauront sensibiliser encore plus de gens à l’importance de notre fleuve qui coule en nous tous. »

La candidature de Chantal Caron a été soumise par la rameuse Mylène Paquette (également ambassadrice depuis 2011). Les deux personnalités publiques se sont rencontrées par l’intermédiaire des Productions Claire Martin. Les gens désirant recevoir une présentation par un(e) Ambassadeur du Saint-Laurent peuvent le faire en s’inscrivant sur le site web de la FDS.

La Fondation David Suzuki

Analogies – Heart as Arena

Article de François Dufort, paru sur DF Danse, le 30 mai 2012

Dana Gingras et ses interprètes nous ont livrés hier une création qui modulait autant les fréquences radiophoniques que les corps dansants.

Quel étrange animal que Heart As Arena de Dana Gingras, oeuvre complexe non linéaire ayant pour sujet la difficulté de communiquer (dans un but amoureux) à l’ère de l’hyper connectivité. Très théâtrale et dotée d’un propos clair, la pièce se lit avec facilité, pourtant, il s’agit aussi chorégraphiquement d’une proposition ardue (pour ses interprètes) et riche au niveau du contenu.

Pour une mise en contexte, lisez notre article préliminaire à propos de cette création.

La scéno de l’œuvre est simple des radios de facture vieillotte sont suspendues au-dessus de la scène en un cercle parfait, mais ce cercle est un peu penché vers l’arrière ce qui, visuellement, des gradins, lui donne l’aspect d’une ellipse. C’est l’arène de Gingras. En amorce de pièce de ce quintette, les interprètes évoluent vêtus de costumes colorés vaguement rétro, talons aiguilles pour les danseuses. Ils manipulent des radios portatives tentant de capter des fréquences audios que leurs corps modulent par leurs déplacements, avant, arrière. La table est mise. À partir de là, on tombe dans le domaine des analogies. Tout ce qui relève du monde radiophonique est appliqué aux corps et au langage chorégraphique. Modulation de fréquences, bandes radio, bruits blancs, parasites, syntonisation. Tout y passe.

Ces corps radios nous donnent parfois l’impression d’êtres des animatroniques dont la programmation est remplie d’erreurs. Imaginez que vous cherchez une station radio sur un transistor,vous passez rapidement au travers de la bande, vous entendez brièvement toutes sortes de bruits divers, dans certaines sections c’est littéralement appliqué à la danse. Ce qui donne une gestuelle qui fonctionne par saccades. Courte phrase, pause, courte phrase… Chaque fois, cette phrase change puisque le bruit entendu n’est jamais le même. C’est assez étrange comme résultat, et on l’imagine cela a dû faire énormément de phrasé à assimiler pour les danseurs. Cette manière de faire est aussi appliquée dans des sections où la trame sonore laisse entendre des musiques traditionnelles rétro de nombreux pays. Ces sections sont porteuses d’un humour auquel la chorégraphe ne nous a pas habitués par le passé.

D’autres sections sont plus classiques, travail au sol plus simple, une simplicité qui étonne un peu quand elles se présentent, comme un coq à l’âne. D’autres encore, allient les deux genres, ces sections sont aux services d’une théâtralité bien agréable. D’autres, sont d’une facture plutôt cinématographique porteuse d’une atmosphère qui interpelle, on sais ce qui se passe, mais pas à quelle époque ça se passe ni où. J’ai eu une pensée pour Jean-Pierre Perreault durant une de ces sections, les œuvres de ce dernier me donnaient souvent cette impression.

Un peu de tristesse se dégage aussi de l’œuvre à force de regarder ces personnages qui font des pieds et des mains pour se faire entendre de l’autre, sans y parvenir, quand tout le monde parle personne n’écoute…

Il y a beaucoup de contenu dans cette création qui comporte peu de passage à vide. Beau travail d’interprétation aussi de la part des interprètes qui possèdent bien leur matière. Superbe prestation de Sarah Doucet qui fait office de chien dans le jeu de quille face aux quatre autres interprètes, deux hommes, deux femmes, qui eux, font office de couples qui n’arrivent pas à êtres des couples.

Au final, beaucoup à voir et à entendre (superbe création sonore de l’artiste audio Anna Friz) dans Heart As Arena. Bémols ? Quelques petites longueurs ça et là, longueurs qu’on oublie rapidement tant cette création module… Étrangement, durant tout le spectacle, il y avait quelque chose qui me chiffonnait, comme un manque, c’est plus tard en soirée que j’ai mis le doigt dessus, cette pièce aurait pu aussi être accompagnée d’une narration en voix off par moment, pas pour éclaircir le propos, seulement pour l’enrichir, c’est le type de pièce qui se prête bien à la chose.

Source : DF Danse, François Dufort