La Rotonde
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Brucelles
Brucelles
Brucelles

Brucelles

Saison 2002-2003
8, 9, 10 mai 2003, 20h
60 minutes
Tarif général : 15 $ Artisan/Etudiant/Aîné : 15 $
6 artistes sur scène

Brucelles (lat. Bersella) : pinces très fines à ressort, pour saisir de petits objets. sorte de pince à épiler. Inspirée d’un texte de Rober Walser sur l’Institut Benjamenta, un institut imaginaire de majordomes, la création de Brucelles est la rencontre et la confrontation de trois univers, trois pièces créées séparément : Glabelle, Les Taroupes et Keep Smiling. Cette œuvre pour six danseurs déploie une gestuelle extrêmement énergique, aiguisée et précise ; un langage chorégraphique non dépourvu de théâtralité, où le geste aussi abondant que chargé, souvent ironique, les interactions qui s’entrechoquent, ne sont pas sans rappeler le climat créé par la parole dans le théâtre lonesco. On baigne dans une histoire de détails, de codes et de jeu des événements, teintée d’humour noir, et où l’on peut apercevoir les aspects tragico-comiques de l’existence humaine. Qualifiée d’étrange et de cocasse, Brucelles a soulevé, lors de sa création en 2000, des critiques unanimes et dithyrambiques.

Crédits
Équipe artistique
La parole au public

Chorégraphie : Karine Ponties
Interprètes : Juan Benitez, Alessandro Bernardeschi, Éric Domeneghetty, Jean Fürst, Cécile Loyer et Mauro Paccagnella
Conception lumière : Florence Richard
Musique : Didier Casamitjana
Photo : Laurent Lafolie

Karine Ponties

Karine
Ponties

Choreography
Alessandro Bernardeschi

Alessandro
Bernardeschi

Interprétation
Eric Domeneghetty

Eric
Domeneghetty

Interprétation
Cécile Loyer

Cécile
Loyer

Interprétation
Mauro Paccagnella

Mauro
Paccagnella

Interprétation

Florence
Richard

Lumières

Didier
Casamitjana

Conception sonore

Karine Ledoyen vous parle de Brucelles dans La parole au public !

Quel spectacle restera gravé pour toujours dans ta mémoire ?

« Au-delà du spectacle, c’est aussi l’artiste et sa démarche dont je me souviens. C’est ce dont j’avais besoin à l’époque, car c’était très différent de ce que j’avais pu voir avant. C’était un vent de fraîcheur dans le monde de la danse. Je trouvais le travail soigné, esthétiquement beau et avec une forte réflexion à l’arrière du geste. C’est un spectacle très complet et c’est ce que j’aime, quand celui-ci vient toucher autant mon intellect que mon cœur. »