La Rotonde
En
En

Author Archive

Les Femmes de la Lune Rouge

Le Musée de la civilisation, en collaboration avec
le collectif Arielle et Sonia
présente

Les
 femmes 
de 
la 
Lune 
Rouge

Inspirée de l’univers de la geisha, cette chorégraphie d’Annie Gagnon (Montréal) explore une dimension féminine et sacrée. L’évolution d’un tableau vivant, une suite d’images poétiques de l’inconscient. Une pièce empreinte de féminité, déambulant à travers l’exposition aux côtés d’un musicien, plongeant l’espace tantôt dans un son japonisant, tantôt dans une atmosphère plus ludique.

Chorégraphie : Annie Gagnon (Montréal)
Interprètes : Josué Beaucage, Annie Gagnon (Montréal), Sonia Montminy et Arielle Warnke St- Pierre.

Présenté au Musée de la civilisation, à même la salle d’exposition Samouraï, Chefs-d’œuvre de la collection Ann et Gabriel Barbier-Mueller, le spectacle aura lieu
les samedis et dimanches 26 et 27 janvier, 2 et 3 février, ainsi que le dimanche 10 février 2013, à 12 h 30 et 14 h. Durée : 30 minutes.

Musée de la civilisation
85, rue Dalhousie, Québec

Droits d’entrée (taxes incluses) :
Adultes : 14 $
Aînés (65 ans et plus, avec carte) : 13 $
Étudiants (17 ans et plus, avec carte) : 9 $
12 à 16 ans : 4 $
11 ans et moins : gratuit

Pour information, joignez le collectif Arielle et Sonia au 418 255-0953

73° NORD: danse déstabilisante

Article d’Alicia Beauchemin publié sur le site Internet de CHYZ, le vendredi 18 janvier 2013

«« Une pièce vibrante. Qui exalte les corps ». Telle est la phrase qui définit parfaitement le spectacle 73° nord, présenté hier soir à la salle du Complexe Méduse de Québec. Ce spectacle dirigé par la chorégraphe et directrice artistique Chantal Caron, se compose de 7 artistes sur scène. Cette chorégraphe qui demeure et travaille à Saint-Jean-Port-Joli, puise son inspiration des oiseaux, du fleuve ainsi que des divers éléments de la nature qui se retrouvent et composent les rives du fleuve Saint-Laurent.

Chantal Caron a créée son spectacle 73° nord en représentant la quête difficile et remplie d’obstacles que les oies blanches vivent durant leur but ultime, soit atteindre le 73e parallèle au nord afin de réussir leur nidification. Le spectateur observe ainsi des danseurs imitant de façon très réaliste l’oiseau migrateur. On y croit réellement à ces grands volatiles. Beau et touchant. Le spectacle débute tranquillement, doucement, en dévoilant les artistes dansant face contre terre. Agitant un bras ou une jambe en groupe, le tout teinté de finesse et de minutie. Puis, le groupe de danseurs se déplacent sur scène, imitant la couvée de l’oiseau en passant par la naissance des petits et à l’éclosion des oisillons. Plus le spectacle avance dans le temps et plus la montée dramatique s’installe. On passe maintenant à l’évolution même du volatile, à l’opposition de la lutte de sa survie et de son accouplement. La musique et l’éclairage changent, devenant plus intenses, plus violents.

Le spectacle de Chantal Caron pousse davantage le genre en insérant des mouvements primitifs et saccadés dans la danse, ainsi que des bruits d’oiseaux poussés ici et là par les interprètes. Déstabilisant. Totalement. Oui, je l’avoue humblement, ceci m’a complètement déboussolée, moi simple spectatrice. J’ai été davantage ébranlée par les cris stridents que par les mouvements robotiques des danseurs. Je dirais même que les bruits m’ont plutôt choqués. Puis graduellement, plus le spectacle défile, plus on s’habitue à ces cris sourds qui rendent la pièce davantage réaliste. 73° nord, s’avère une pièce teintée de réalisme précis, compté. En fait, je crois que c’est ceci qui m’a totalement désorientée, voir les danseurs imiter l’oiseau avec perfection. Le spectacle demeure extrêmement riche par la qualité de la recherche que Chantal Caron a entreprise pour produire son œuvre, 2 ans de recherche et d’expérimentation lui ont fallu pour construire 73° nord. Et c’est cette particularité qui intensifie la beauté de la pièce, la réalité qui colle à la peau des danseurs s’avère incroyable. La pièce 73° nord éblouit l’auditoire tant par la précision des mouvements que par ses contrastes violents et provocateurs que les danseurs utilisent pour construire le spectacle.»

//

73° NORD
FLEUVE | ESPACE DANSE / Chantal Caron / Saint-Jean-Port-Joli / Sept artistes sur scène

17.18.19 JANVIER 2013 / 20 H / 60 min
MÉDUSE – SALLE MULTI

Source : site Internet de CHYZ, Alicia Beauchemin

 
 

Voir la page du spectacle

CORPS ACCORD : l’expérience du vin et de la danse, un succès spontané!

Dès que les premiers spectateurs étaient en file pour gagner leurs sièges et assister à 73° nord hier soir à la salle Multi, et que nous leur avons présenté notre nouveauté, les accords vins et spectacles, ils semblaient ravis et se sont pressés vers le bar. Dans le temps de le dire, nos premières réserves étaient à sec! Aujourd’hui, vendredi, nous avons refait le plein et somme fins prêts à recevoir le public ce soir et samedi, et lui offrir à nouveau l’expérience.

Le concept CORPS ACCORD est né d’une idée originale de La Rotonde et du complexe Le Cercle, développée en étroite collaboration avec l’agence d’importation Symbiose vins et cie.

Il s’agit d’un jeu d’associations entre la danse et le vin où les mouvances du corps humain croisent l’organicité du « corps » du vin.

Le sommelier-importateur Frédéric Gauthier s’est inspiré du travail de la chorégraphe Chantal Caron pour proposer un vin qui s’en rapproche et susciter une expérience sensorielle hors des sentiers battus chez le public de La Rotonde qui assistera à 73° nord.

Le vin qu’il a choisi est Le Rubis de la maison Jean Berthet-Bondet et est offert au tarif de lancement de 7,25 $ le verre, à déguster avant, pendant, ou après le spectacle. Le vin est aussi disponible en dégustation au restaurant Le Cercle (prenez note que le prix du vin au Cercle peut différer de celui à La Rotonde).

Nous vous présentons ses notes d’inspiration :

À l’état sauvage/
Le Jura, région authentique et rustique aux limites septentrionales.

et dans un moment de grâce/
Le doux millésime 2011 donne de la maturité aux raisins et de l’élégance au vin.

la belle/
Le cépage pinot noir est racé et tout en finesse.

d’une inspirante beauté/
La robe du vin est claire, limpide et brillante, d’une belle couleur tendre.

et la bête/
Ce vin est issu de cépages autochtones : de poulsard et de trousseau.

conjuguent rituel et moment de survie/
La complémentarité de ces cépages donne naissance à la complexité du vin.

avec une telle tension qu’os et muscles se fondent en un tout harmonieux/
Vin au nez légèrement animal bien que fruité. Sa bouche propose de la fraîcheur (acidité, minéralité),
une expression tendue (poivre, résine) et de la souplesse (tannins gourmands).

Du nouveau : les après-spectacles à La Rotonde


Vous avez apprécié votre soirée de danse avec La Rotonde?

Vous voulez prolonger le plaisir?
Profiter d’un environnement stimulant où on accorde une place de choix à la culture?
 
Nous vous invitons à vous déplacer au complexe Le Cercle après la représentation où, sur présentation de la partie restante de votre billet de spectacle, 15 % de rabais vous sera offert sur votre facture.
 
Une autre manière de poursuivre les discussions autour du spectacle entamées dans le hall de la salle Multi et qui sait, peut-être de rencontrer des artistes du spectacle au même moment!

L’Artère – stages à venir

Eryn Dace Trudell
14 au 25 janvier, 10h à 12h

7$ la classe, membre
15$ la classe, non-membre
Non admissible RQD
 
 
Description de la classe
La « Skinner Releasing Technique » (SRT) est une technique de danse inclusive conçue pour les danseurs professionnels, les acteurs et les musiciens, ainsi que pour les gens qui n’ont que peu ou pas de formation en dance. C’est une pratique qui s’adresse à tous ceux qui sont intéressés à s’engager dans un dialogue dynamique entre l’imagination et le mouvement. La visualisation d’imagerie poétique guidée, la musique et des études avec partenaire facilitent une profonde expérience kinesthésique du mouvement. Cette pratique stimule le processus de relâchement de nos tensions et de nos habitudes corporelles figées, libérant ainsi de nouvelles possibilités dans la façon dont nous percevons et dansons.
Les principes fondateurs de la SRT se basent sur la technique Alexander d’une façon qui s’applique particulièrement aux danseurs. Joan Skinner est la pionnière de la danse qui a commencé à introduire les concepts de Relâchement (Releasing) dans ses enseignements. En résulta une façon influente et alternative d’étudier la danse qui a maintenant influencé toutes les pratiques de danse contemporaine telles que nous les connaissons aujourd’hui.
Le Niveau d’Introduction est une série de 15 classes.

Biographie
Eryn Dace Trudell est une artiste de la danse qui vit maintenant à Montréal. Elle a de l’expérience dans tous les aspects de la création en danse, des idées jusqu’à la scène et au-delà. Sa carrière inclut du travail de chorégraphie et des mandats pour des compagnies distinguées de théâtre et d’opéra, l’interprétation des visions de chorégraphes doués, et la présentation de ses propres œuvres. Ses deux plus récentes chorégraphies, Portscape (2010) dansée par Louise Moise et Idealicious (2011) interprétée by Calla Lachance, Tammy Macleod et Andrea Tucker, ont été créées à Saint-Jean, Terre-Neuve et sont fréquemment performées.

Madame Trudell détient un Baccalauréat en Arts de l’Université Juilliard et a reçu une formation classique en Graham, en Limon et en ballet. Depuis, elle a continué d’explorer en profondeur le vaste monde exotique de centaines de formes de danse. Elle est une enseignante de la « Skinner Releasing Technique® » certifiée et elle est une puissante danseuse de Contact Improvisation.

Mère depuis 2005, Madame Trudell s’est dévouée au développement de Mama dances!, une nouvelle modalité de danse qui implique des mères dansant avec leurs bébés, de la danse parent-enfant, du Contact Improvisation pour les familles et des programmes de danse bilingues dans les garderies.

Madame Trudell est membre active de l’Association de Contact Improvisation de Montréal (ACI), de la « Canadian Dance Alliance » (CDA), du Regroupement Québécois de la Danse (RQD) et de la « Canadian Actors Equity Association » (CAEA). Elle est récipiendaire du prix Joysanne Sidimus du Centre de ressources et de transition pour danseurs.
 
 
Brice Noeser
28 au 31 janvier, 10h à 11h30

12$ la classe, membre
15$ la classe, non-membre
Admissible au RQD

* stage auto-géré par L’Artère

Description de la classe
L’atelier vise à trouver les connexions naturelles possibles à travers la structure osseuse, les muscles et les fascias. L’initiation des mouvements par les extrémités du corps (talons, doigts, tête), ainsi que les mouvements de torsion, d’ondulation et d’isolation articulaire sont abordés dans de courtes séquences qui dynamisent, étirent ou massent le corps. Des séquences au sol permettent d’appliquer les notions de torsion et d’ondulation dans une nouvelle situation spatiale. Enfin, l’atelier invite le participant à prendre conscience de ses propres schémas kinesthésiques pour utiliser son corps de manière ludique et s’adapter aux mouvements et à l’espace.

Biographie
Formé à L’École de danse de Québec, Brice Noeser œuvre depuis 2006 comme danseur et chorégraphe. En tant que créateur, il a présenté ses projets dans divers contextes de diffusion à Montréal, à Québec, à Alma et à Winnipeg. Depuis 2009, il répond également à des commandes d’oeuvres chorégraphiques, et récemment il a été invité par la compagnie Mandala Sitù à créer un trio pour le spectacle Quartex. Comme danseur, Brice a collaboré à divers projets d’artistes indépendants et de compagnies. Prochainement, avec le chorégraphe Harold Rhéaume, il prendra part à Fluide, une nouvelle création en tournée au Québec. Depuis 2010, il travaille pour la chorégraphe Estelle Clareton dans la pièce S’envoler et il collabore à sa prochaine recherche. Enfin, Brice participe au processus de la nouvelle création de Maryse Damecour qui fera l’objet d’une tournée à Québec, à Montréal et à Halifax.

Parallèlement, depuis 2007, Brice développe des ateliers qu’il propose aux danseurs professionnels. Il a eu l’occasion d’offrir ses classes par le biais de L’Artère, de L’École de Cirque de Québec et aux danseurs professionnels à Montréal.

Réflexions
« Dans le désir de comprendre comment expliquer et transmettre mon langage gestuel, je développe des séquences spécifiques pour identifier les systèmes de mouvements particuliers à mon corps. Au fur et à mesure, je découvre un réel intérêt dans l’étude de ces systèmes sur différents corps, et ce travail me permet d’approfondir ma recherche kinesthésique.

Pour le participant, l’intérêt est dans la prise de conscience de ses propres schémas kinesthésiques en cherchant dans son corps les connexions et les mécanismes que je propose. C’est une occasion d’aller vers l’inconnu, d’observer la danse avec d’autres lunettes et chacun peut y parvenir à son rythme, selon ses désirs et ses besoins.

Pour moi, le mouvement est un organisme, c’est-à-dire un système d’organes vivants. Un corps complètement mou ou complètement dur est mort. La vie se tient entre la mollesse et la raideur, dans cette pulsation fragile et forte, vibrante et fluide à la fois. »
 
 
 
Jocelyn Paradis
7 et 8 février, 28 février – 1er mars
7-8 et 14-15 mars (8 classes)
10h30 à 12h

12$ la classe, membre
15$ la classe, non-membre
* stage auto-géré par L’Artère
 
 
 
Jean-François Légaré
11 au 15 février, 10h à 12h

7$ la classe, membre
15$ la classe, non-membre
Non admissible RQD
 
 
 
 
John Ottmann
18 au 22 février, 10h à 12h

7$ la classe, membre
15$ la classe, non-membre
Non admissible RQD
 
 
Inscription auprès de l’Artère
ou directement auprès d’Ève Rousseau-Cyr

Danse famille au Cercle – du nouveau!

Comme certains le savent déjà, le 20 novembre, le complexe Le Cercle est devenu porteur des droits des enfants en s’engageant dans un groupe d’une quarantaine d’organismes communautaires, de CPE, écoles, et autres entreprises de la ville, à porter l’article 31 de la Convention internationale des droits des enfants ratifiée par les Nations Unies en 1989. L’article 31 se définit ainsi:

1. Les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique.

2. Les États parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité.

C’est dans cette optique que l’équipe du Cercle invite Karine Cloutier, artiste spécialisée en médiation culturelle, qui donnera un atelier familial de danse inspiré par les rythmes africains samedi 15 décembre à 14h00. Cet atelier intergénérationnel est conçu pour tous ceux qui ont envie de bouger et de partager un moment unique et original avant les fêtes.

Pour plus de détails, visitez le site Internet du Cercle.

Allez-y avec vos marmots!

Le 5e anniversaire du Cercle, c’est ce soir!

Célébrez artistiquement, et avec nous, les 5 ans du complexe Le Cercle!
La soirée débute à 18 h et promet tout un bouillon de culture, dans l’atmosphère festive que l’on connaît au Cercle!

Joyeux anniversaire Le Cercle!

La Rotonde et le complexe Le Cercle collaborent à divers projets depuis plusieurs années, entre autres pour la diffusion de la série événementielle de vidéodanses Danse.mov>vidéo. Le Cercle, espace festif par excellence du quartier Saint-Roch, a su s’enraciner au moyen d’une présence forte qui amalgame les potentiels d’une entreprise privée, mais qui agit suivant une vocation culturelle et sociale. Cela fait en sorte de rendre possibles plusieurs types d’échanges avec d’autres organismes à vocation culturelle du quartier.
 
Ce vendredi 9 novembre sera célébré le 5e anniversaire du Cercle, une soirée où l’art et le mouvement qui s’entremêlent à la vie seront à l’honneur, comme les mots de la directrice artistique, Caroline Simonis, en font foi :
 
“Le 9 novembre, pas une mais mille soirées, autant qu’il y aura de corps en mouvement dans l’espace. Des tempos multiples, un Cercle comme une aire de balancement, faite de vitesses et de lenteurs, d’errances et de fulgurances, de mouvances et de récits denses. Machinismes complexes, dynamiques des fluides, turbulences : notre erre d’aller à l’année.

Serez-vous dans un restaurant? Une salle de spectacle? Une galerie d’art? Une méga-installation immersive? Un lieu de parole active? Peu importe, cherchez plutôt avec nous, en vous, cet espace interstitiel qui échappe à toutes les configurations et qui, pourtant, est celui qui nous agite et nous énergise.”

La Rotonde, à l’occasion de cet anniversaire, se fait porte-étendard de sa discipline pour l’introduire à nouveau dans le lieu, en rendant possibles 2 interventions inusitées : on fait débarquer Écoute pour voir, une création signée Emmanuel Jouthe où un interprète sert un solo à un spectateur à la fois, au moyen de son corps, d’un Ipod et d’une paire d’écouteurs. Un huis clos entre un danseur et un spectateur, qui peut être transporté partout. Une expérience intime de la danse. Puis, on appuie la compagnie Code Universel qui réserve au public une performance sur laquelle plane le mystère… 2 prestations au coeur de la même soirée, avec le désir de faire briller la danse parmi les entrelacs artistiques de la fête.

Joyeux anniversaire au Complexe Le Cercle!